Airwaav, tout savoir !
Vous l’avez certainement vu porté par des athlètes comme Rich Froning, Danielle Brandon ou. Dallin Pepper : le Airwaav se fait une place dans le monde de l’entraînement fonctionnel. Aussi, nous avons décidé de vous en dire plus sur ce produit qui pourrait bien révolutionner vos entraînements !
Commençons par le commencement : le Airwaav, c’est quoi ? Ce produit, lancé en 2021, a des airs de protège-dents. Toutefois, au-delà dans la façon de l’adapter à sa mâchoire (on y reviendra), et de sa boîte de transport, la comparaison s’arrête là. Le Airwaav n’a pas vocation à protéger notre dentition contre d’éventuels assauts de kettlebells, mais à ouvrir les voies respiratoires et, in fine, améliorer nos performances. Pour ce faire, il vient se placer sur la mâchoire inférieure. Et après ? Le principe est simple…
En mordant légèrement le Airwaav, la langue se contracte, se place vers le bas de la bouche – sous la barre centrale ; la mâchoire s’avance. Ainsi la respiration est facilitée, le rythme respiratoire ralentit, la sécrétion de cortisol (l’hormone liée, notamment, au stress physique ou émotionnel) diminue de près de 50 %, tout comme la production d’acide lactique.
Différentes études permettent de corroborer ces affirmations. À titre d’exemple, l’une d’elles met en avant que le fait que les voies aériennes des sportifs portant un Airwaav font, en moyenne, 28.27 millimètres de large, soit 2.34 millimètres de plus que ceux qui ne l’utilisent pas.
Le Airwaav permet également de prendre conscience de sa respiration – ce qui n’est pas toujours une mince affaire lors d’un entraînement. En effet, qui n’a jamais entendu son/sa coach lui dire de ne pas retenir son souffle ? C’est aussi une protection intéressante pour celles et ceux qui ont l’habitude de serrer les dents très fort, notamment lors de sessions d’haltérophilie lourde.
Pour en revenir au cortisol, une étude de 2017 montre l’impact du port d’un accessoire type Airwaav sur la production de cette hormone, permettant ainsi d’améliorer ses performances ainsi que la récupération.
Il existe aujourd’hui deux types de Airwaav, l’Endurance et le HIIT. Au-delà de l’entraînement ciblé – des efforts longs (course,…) dans le premier cas, la haute intensité dans le second, ce qui va surtout déterminer le choix du modèle restent le confort et l’expérience. En effet, l’Airwaav Endurance est plus ajusté que le HIIT, ce qui permet de maintenir le dispositif bien en place et de détendre sa mâchoire.
Notre conseil : il faut parfois un peu de temps pour s’habituer au Airwaav. Commencez par le porter sur des périodes courtes avant de passer à des chippers entiers !
N’oubliez pas de bien le rincer après chaque WOD.
Comment bien ajuster son Airwaav ?
Rien de plus simple ! Il vous faut quelques feuilles d’essuie-tout, un plat compatible avec le passage au micro-ondes, un récipient avec de l’eau froide.
Imbiber d’eau une feuille d’essuie-tout. La plier et la placer entre les parois du Airwaav.
Disposer une autre feuille d’essuie-tout, elle aussi imbibée d’eau, dans le plat. Placer le Airwaav au centre, partie concave vers le haut.
Replier l’essuie-tout tapissant le plat autour du Airwaav.
Mettre l’ensemble au micro-ondes pendant 1 minute et 30 secondes – moduler selon la puissance de l’appareil.
Sortir du micro-ondes et retirer l’essuie-tout placé entre les parois. Gare à ne pas vous brûler. Mettre le Airwaav dans l’eau froide pendant 3 à 5 secondes.
Placer le Airwaav sur la mâchoire inférieure pendant 2 minutes. La barre centrale doit se loger à proximité de la face interne des dents. Les rebords du Airwaav doivent rester à la verticale. Pour cela, vous pouvez appuyer doucement sur le Airwaav. Quand il est bien placé, mordez doucement dedans. Appuyez dessus avec vos doigts et votre langue pour pousser le matériau, malléable, sur les dents.
Mettre dans l’eau froide pendant 5 à 10 minutes. Il est recommandé d’attendre 24 heures après le moulage avant d’utiliser l’Airwaav lors d’un entraînement.
Si l’Airwaav se déforme, il suffit de reprendre ces différentes étapes pour faire un nouveau moulage.
Article co-rédigé avec Clémence SIMON